Un sondage SOFRES/La Croix recueilli les 17 et 18 novembre derniers portait sur
« Les Français et l’identité nationale ». Les réponses au questionnaire
sont plutôt rassurantes. À la question : « De manière générale,
qu’est-ce qui selon vous rapproche le plus les gens entre eux ? », la
nationalité n’arrive qu’au sixième
et avant-dernier rang : 10 réponses seulement — le dernier étant la religion : 6. Les trois premier facteurs retenus sont : le
milieu social (41), le lieu de
résidence (34) et la culture (33).
Le chapitre le plus important de ce sondage a trait
aux « fondements de l’identité française ». Figure à la première
place les Droits de l’Homme (pour
71 % c’est « très important », pour 25% « plutôt
important »). Une quasi-unanimité. Aux places suivantes : la langue
française (68 + 27), le système de
protection sociale (62 + 32), la culture
et le patrimoine (48 + 44), la laïcité (44 + 36), la capacité d’intégration des
diversités culturelles et ethniques
(33 + 48), enfin l’héritage chrétien
(12 + 29). Ce dernier cas est le seul où les réponses négatives
l’emportent : 35% « plutôt peu important » + 21 « pas du
tout important », soit 56 points contre 41.
Cet affaiblissement permanent d’une sensibilité
chrétienne est une autre composante de notre identité nationale. Crise des
vocations sacerdotales, églises vides, impiété croissante… Et succès florissant
des écoles, collèges et lycées catholiques : n’est-ce pas un beau
paradoxe ?
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