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martine allaire

Plusieurs idées très justes se juxtaposent dans ce billet d'humeur:la malheureuse suppression de l'histoire en terminale scientifique,la nécéssaire connaissance du passé pour forger le sentiment national et décrypter une généalogie collective ,le prestige voire le culte dont joui l'histoire en france malgré quelques critiques...mais une autre idée,amorcée,retient mon attention: l'absence de la géographie dans le débat actuel ."Pourtant l'histoire ne se déroule pas seulement dans le temps ;elle se situe ou elle s'étale aussi dans l'espace ...le couronnement de l'an 800 ,sans Rome, perd une de ses carctéristiques essentielles...ce qui importe c'est de connaître le degré réel des influences géographiques et des réactions humaines dans le déroulement de l'histoire "écrivait Charles Higounet.Si la compénétration des deux disciplines est ainsi évidente ,pourquoi donc la géohistoire qu'appelait de ses voeux Fernand braudel n'est elle pas enseignée?et surtout pourquoi ne pas insister sur l'unité d'une culture historico-géographique que l'enseignement en France a su si bien préserver (non sans quelques tiraillements) jusqu'à nos jours et qui , à la veille de réformes drastiques apparaît justement comme une spécificité nationale,un sentiment peut être ?

M.Winock

Entièrement d'accord, et les géographes ont quelque raison de se plaindre. Dans ma note, je faisais une constatation — et tentais de chercher brièvement les raisons de cette prépondérance de l'histoire dans l'opinion.

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Michel Winock Michel Winock, professeur émérite à Sciences-po, cofondateur de la revue L'Histoire en 1978, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Siècle des intellectuels (Points-Histoire), Parlez-moi de la France (Plon), Jeanne et les siens (Seuil), Clemenceau (Perrin) et le dernier en date : Le XXe siècle idéologique et politique (Tempus/Perrin). 

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